Hello ! Aujourd’hui je vous parle d’un auteur que je viens de découvrir au travers de plusieurs nouvelles, j’ai nommé Arnaud Niklaus. Je vais vous présenter deux livres : Terminus pour l’humanité, paru chez Mon Petit Editeur en 2018, qui est un recueil de 8 nouvelles ; et La Guerre des Clowns, paru aux éditions Edilivre en 2017 (une seule et unique nouvelle).
Cet article émane d’un service presse, et je remercie l’auteur pour l’envoi de ces deux ouvrages.
Terminus pour l’humanité
C’est un recueil de nouvelles ayant toutes lieu dans des univers horrifiques, et le fantastique s’invite dans plusieurs d’entre-elles. Des histoires angoissantes, avec du suspens et des rebondissements – on devine rarement la fin, car l’auteur s’amuse à nous mener en bateau et nous surprendre
Ce qu’on remarque tout de suite et qui est très agréable à la lecture dans ce recueil, c’est que l’auteur maîtrise parfaitement les codes de la nouvelle. Chacune est bien une histoire à part entière, développée en un récit complet et bien construit en peu de pages, avec des personnages bien caractérisés.
Les deux femmes se mirent en sous-vêtements, et rentrèrent dans le liquide fumant. Mona eut une grimace de dégoût en sentant son pied entrer en contact avec le cadavre de l’enfant. Moins de trente secondes plus tard, elles s’évanouirent.
L’enfer se fige
L’auteur nous présente un éventail de personnages malsains. L’humanité est à son point le plus bas dans ce recueil (on comprend vite le titre !) : meurtres, trahisons, violence et manipulations sont au rendez-vous. Ces personnages égoïstes pour la plupart, prennent leur plaisir au détriment d’autrui. On verra dans ces nouvelles une critique de la noirceur de l’humanité, ainsi qu’une réflexion sur notre quotidien : vie de famille, de couple, de séduction, comportement au travail, autant de thèmes qui y sont abordés.
Des nouvelles parfaites pour la période d’Halloween, et qui devraient plaire en toute saison aux amateurs de récits horrifiques.
Un bémol tout de même qui m’a un peu gêné : j’ai noté quelques fautes d’orthographes et quelques coquilles lors de ma lecture, ce qui est toujours dommage.
La Guerre des clowns
Toujours dans un univers horrifique, nous plongeons cette fois dans un monde envahi non pas par des zombies, mais par des clowns tueurs. Une idée certes originale, mais malheureusement en une phrase on a plus ou moins résumé l’essence de la nouvelle.
Et c’est bien ça le problème à la lecture : on regrette que la nouvelle soit aussi courte et que l’histoire n’est pas été développé plus que ça, même en gardant le format de la nouvelle. J’ai plus eu l’impression de lire le début d’un livre, un teaser, plutôt qu’une histoire entière. On reste donc sur notre faim.
–> On voit que cette nouvelle a été écrite avant le recueil Terminus pour l’humanité, car il y a une moins grande maîtrise des codes de la nouvelle.
C’est bien dommage, car on a envie d’en connaitre plus sur les aventures de la protagoniste Fiona dans ce monde envahit par les clowns tueurs …
Du sang maculait les manches du pull rose qu’il portait. Ce clown était particulièrement hideux. Fiona le fusilla du regard et leva son épée.
– Alors ? Prêt à crever, espèce de saloperie ?
Je noterai aussi un point sur la forme : je n’ai pas trop compris l’utilité de la partition en chapitre, vu la taille du texte. Une séparation en paragraphe aurait été suffisante.
Toujours est-il que l’idée de cette nouvelle est bonne, et que si un jour l’auteur décidait de la développer un peu plus, je serais ravie de lire cette histoire !
Pour conclure sur ces deux livres, je vous dirais que si vous êtes amateurs de récits horrifiques, le travail de cet auteur devrait vous plaire et vous transporter dans des univers bien sombres !
A bientôt pour une nouvelle chronique,
Mélissa
Les chasseuses de livres 
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