De bons présages – Terry Pratchett & Neil Gaiman

Hello ! Aujourd’hui je m’attaque à la présentation du roman De bons présages, écrit à quatre mains par Terry Pratchett et Neil Gaiman, paru aux éditions J’ai lu en 1995. Il est toujours difficile de s’attaquer à un classique sans a priori. On s’attend forcément à quelque chose d’exceptionnel, car de tels livres sont censés être des valeurs sures pour passer un bon moment. Soit on est effectivement subjugué, soit on peut rapidement être déçu si nos expectatives ne sont pas comblées…

Et les autres…

Il y avait de soi-disant satanistes qui mettaient Rampa mal à l’aise. C’étaient moins leurs actions que cette manie d’en attribuer la responsabilité aux Enfers. Ils imaginaient des horreurs qui, en mille ans, ne seraient jamais venues à l’idée d’un démon, des actes noirs et détestables que seul pouvait concevoir un cerveau humain en pleine possession de ses moyens, et ensuite bramaient : C’est le Diable qui m’a poussé, pour se gagner l’indulgence de la cour. Alors qu’en fait, justement, le Malin pousse rarement les gens à faire quoi que ce soit : c’est inutile.

De quoi ça parle ?

L’Apocalypse aura lieu Samedi, c’est prévu depuis la création du Monde. Mais quand l’ange Aziraphale et le démon Rampa cherchent à récupérer l’antéchrist pour mettre en place ce plan prévu depuis toujours…. Ils se rendent compte qu’il y a eu une erreur sur la personne, ils ont perdu la trace de l’antéchrist ! S’ensuit une quête pour le retrouver. En parallèle une myriade de personnages liés, de loin ou de près, à cette apocalypse à venir croisent notre route : les quatre cavaliers de l’Apocalypse, une sorcière, un chasseur de sorcière, et bien évidement l’antéchrist.

 

Mon avis :

Et bien malheureusement cette lecture aura été laborieuse. Je n’ai pas réussi à rentrer dans l’histoire. Je n’avais pas cette excitation, cette envie d’absolument reprendre la lecture le soir, si bien que cela a traîné sur 3 semaines – alors que ce roman n’est pas si long que ça. Même vers la fin du livre, quand on glisse vers la résolution, j’ai pu m’arrêter sans être gênée et lire cette fin sur plusieurs jours ; alors que d’habitude une fois lancée je lis la fin des romans d’une seule traite.

Pourtant ce n’est clairement pas un mauvais roman par essence. Mais je crois que j’ai du mal avec l’humour en littérature romanesque, même sous forme parodique. J’en suis la première étonnée car je suis une inconditionnelle d’humour absurde, mais pas dans ce format – je l’apprécie en série, en film, en sketch, en BD, mais apparemment pas en roman. Et j’ai du mal à expliquer pourquoi, car clairement certains passages qui m’ont laissé indifférente m’auraient fait exploser de rire sous une autre forme…

 

Il y a tout de même des choses que j’ai appréciées dans ce roman, c’est d’ailleurs pour cela que je souligne bien le fait qu’objectivement ce n’est pas un mauvais roman (tout n’est qu’une question de goût et d’affinités personnelles). Par exemple j’ai adoré les notes de bas de pages du narrateur, qui pour le coup m’ont tout de même souvent bien fait rire. Ça m’a fait bien plus rire que le texte en lui-même, je ne sais pas si c’est normal… C’est une idée ingénieuse pour apporter une touche supplémentaire de comique, au travers d’explications ou anecdotes souvent absurdes.

 On notera aussi qu’au travers d’un ton parodique et d’une réécriture de la Genèse, les auteurs se permettent de critiquer la religion comme institution, ainsi que les interprétations parfois très douteuses qui sont faites des écrits bibliques. Alors certes si vous êtes de fervents croyants chrétiens (et dépourvus d’autodérision), vous n’allez pas forcément apprécier ce livre : les auteurs se moquent beaucoup de la religion et de la Bible (bon moi je suis athée alors ce n’était pas vraiment un souci !).

Au travers de moqueries, les auteurs critiquent les notions bien arbitraires que sont celles du bien et du mal. Les deux protagonistes principaux sont d’ailleurs l’exemple même de l’absurdité de ces deux notions : on a deux personnages de camps adverses (un démon et un ange), qui sont devenus amis avec le temps, et qui ont chacun des bons et des mauvais côtés – car ils auraient trop longtemps côtoyé les humains. Il y a encore bien d’autres critiques tout le long du livre, mais je ne vais pas m’attarder sur chacune d’entre-elles (car je ne les ai pas toutes notées, j’essayais déjà de finir le bouquin, faut pas trop m’en demander 😂).

J’ai donc trouvé toute cette critique de la Religion intéressante et certaines touches d’humour m’ont tout de même fait rire – Mais ce n’était pas suffisant pour que j’apprécie réellement ce roman.

 

Et sinon pour la petite anecdote, je sais que David Tennant ( ❤ ) joue dans l’adaptation en série, et c’est marrant, j’ai immédiatement deviné quel rôle il devait tenir en lisant ce roman –  le rôle lui va comme un gant ! Je ne sais pas encore si je vais la regarder d’ailleurs.

En tout cas, j’ai toujours envie de découvrir ces deux auteurs. En attente dans ma bibliothèque j’ai plusieurs Neil Gaiman : American Gods (VO), Stardust et L’étrange vie de Nobody Owens); et de Terry Pratchett j’ai La longue Terre (en collaboration avec Stephen Baxter) – en espérant que ce qui m’a gêné dans De bons présages ne se retrouvera pas de la même manière dans ces autres romans. Bien évidemment, je les chroniquerai une fois lu.

 

Voilà, cette chronique est déjà finie. Moi-même je m’en étonne, car ces derniers temps j’ai tendance à pondre des pavés 😂

Vous lisez beaucoup de romans écrits à 4 mains ? pour moi c’était la première fois !

A bientôt,

Mélissa

 

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