L’Art du Meurtre – Chrystel Duchamp

Hello ! On se retrouve aujourd’hui pour ma 1ère chronique de 2020. A cette occasion je vous souhaite à tous, amis lecteurs et lectrices, une très belle année. Pour bien la commencer, je vais vous parler du roman L’Art du Meurtre de Chrystel Duchamp, publié aux éditions L’Archipel.

Cela faisait quelques temps que je n’avais pas lu de romans policiers, alors quand j’ai lu le résumé il m’a tout de suite donné envie. Ça avait l’air plutôt sordide, certains détails me faisant penser aux psychopathes que l’on retrouve dans la série Dexter (série que j’ai adoré), mais aussi intriguant car sur le thème de l’art – là je me dis que je vais encore passer une personne bizarre en écrivant que j’ai été attirée par l’aspect sordide 😂 ! Je remercie Mylène des éditions L’Archipel pour l’envoi de ce livre.

Je pense à nos ancêtres qui apposaient leurs paumes enduites de pigments sur les parois des grottes. L’art nous est vital depuis la nuit des temps. Laisser une trace est un besoin ancré au plus profond de nous. Une quête d’éternité.

Résumé de l’éditeur :

Le corps de Franck Tardy, avocat à la retraite, est retrouvé dans son luxueux appartement du XVIe arrondissement. Il a été torturé, mutilé, puis assis à une table dressée pour un banquet. Un crime de toute beauté !

Dépêchée sur place, l’équipe de la PJ découvre que l’homme – un collectionneur – fréquentait les clubs sadomasochistes de la capitale. Et que, malgré sa fortune, il était à court de liquidités.

Quand le corps d’un autre amateur d’art – dont la mort a été soigneusement mise en scène – est retrouvé, le doute n’est pas permis : un tueur en série est à l’œuvre.

Pour le lieutenant Audrey Durand, cette enquête dans le monde de l’art contemporain sera-t-elle l’occasion de faire taire ses démons, ou se transformera-t-elle en une plongée hypnotique aux confins de la folie ?

 

Mon avis :

Ce roman policier est vraiment palpitant ! Sans contrainte de planning, je l’aurais lu d’une seule traite (mais on ne fait pas toujours ce qu’on veut dans la vie, alors j’ai dû le lire sur deux jours). C’était très frustrant de devoir interrompre ma lecture en plein milieu. L’intrigue est vraiment prenante et le suspens nous tient en haleine jusqu’au bout, avec un final auquel on ne s’attend pas. Un rythme qui est donc au top et dans la constance (pas de moments de creux ou de perte de dynamique).

Toutefois, au début j’ai été surprise par le type de narration : je ne suis pas du tout habituée aux récits à la première personne et au présent, ça m’a donc fait un peu bizarre le temps de m’y habituer. Mais ensuite cela ne m’a plus choquée car ce choix de narration était cohérent avec le récit et les intentions de l’auteure.

 

De par son thème, c’est un roman qui plaira particulièrement aux amateurs d’art – mais pas que ! Moi-même je n’ai que peu de culture dans ce domaine (peinture, sculpture, photographie, etc…). L’auteure fait référence à de nombreux peintres parfois très connus (comme Picasso entre autres), parfois un peu moins. Cela nous invite d’ailleurs à approfondir notre lecture et élargir nos horizons en allant rechercher sur internet les tableaux et artistes dont il est question.

Cela m’a aussi permis de découvrir un certain courant d’art extrême et choquant, où les artistes se mutilent en public… Je ne savais pas que de telles performances existaient ! Tout cela nous pousse à réfléchir sur ce qu’est l’Art par essence, mais aussi sur ses limites : est-ce que tout peut être fait au nom de l’Art ? On pourrait avoir de longues discussions philosophiques sur le sujet à la suite de cette lecture.

 

Même si l’Art est clairement au centre de ce roman, cela n’en reste pas moins un roman policier. Le mélange de ces deux thèmes donne naissance à des meurtres sordides, dérangeants, et des descriptions qui nous donnent l’impression d’être sur la scène de crime avec la narratrice/protagoniste principale. Son malaise devient le nôtre – surtout vers la fin du roman où il faut avoir le cœur bien accroché. Que l’on ressente autant d’émotions souligne les talents d’écriture de l’auteure, qui nous projette totalement dans son histoire. Âmes sensibles, s’abstenir !

 

Ce roman fût donc une belle découverte, j’ai passé un très bon moment avec cette lecture – qui s’adresse toutefois à un lectorat qui n’a pas peur des méandres du genre. Allez, vous n’avez plus que quelques jours à patienter pour vous le procurer si ma chronique vous a donné envie de le lire à votre tour : il paraîtra le 16 janvier 2020.

 

A très vite pour une nouvelle chronique,

Mélissa

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