Hello ! J’espère que vous allez bien ! Aujourd’hui je profite d’une relecture pour vous parler d’une BD qui avait été un coup de cœur absolu lorsque je l’ai découverte, à l’occasion de la sélection pour le Prix Cezam de la BD 2018 : Ces jours qui disparaissent de Timothé Le Boucher, parut en 2017 aux éditions Glénat. J’ai par la suite acheté ce roman graphique (enfin je l’ai offert à mon mari, la ruse pour pouvoir le relire XD ). J’ai donc eu envie de me replonger dedans cette semaine, ce qui confirma mon coup de cœur pour cette BD, et qui plus est, me donna l’occasion d’enfin vous en parler sur le blog. C’est parti pour cette chronique !
Résumé de l’éditeur :
Une course poursuite contre le temps perdu…
Que feriez-vous si d’un coup vous vous aperceviez que vous ne vivez plus qu’un jour sur deux ? C’est ce qui arrive à Lubin Maréchal, un jeune homme d’une vingtaine d’années qui, sans qu’il n’en ait le moindre souvenir, se réveille chaque matin alors qu’un jour entier vient de s’écouler. Il découvre alors que pendant ces absences, une autre personnalité prend possession de son corps. Un autre lui-même avec un caractère bien différent du sien, menant une vie qui n’a rien à voir. Pour organiser cette cohabitation corporelle et temporelle, Lubin se met en tête de communiquer avec son « autre », par caméra interposée. Mais petit à petit, l’alter ego prend le dessus et possède le corps de Lubin de plus en plus longtemps, ce dernier s’évaporant progressivement dans le temps… Qui sait combien de jours il lui reste à vivre avant de disparaître totalement ?
Mon avis :
C’est bien difficile de faire une chronique d’un livre qu’on a adoré, car on a peur de ne pas réussir à transmettre tout ce qui nous a enchanté. De plus, il est parfois compliqué de mettre des mots sur une impression générale. Mais je vais essayer !
Ce roman graphique m’a littéralement happé lors de ma première lecture, et fait renouer avec ce genre que je boudais un peu. Le coup de crayon de Timothé Le Boucher est plutôt minimaliste, mais cette simplicité ne manque tout de même pas des détails suffisants à bien mettre en place le décor. Les choix fait pour la colorisation rendent le tout attrayant.
Mais le réel point fort de cette BD, c’est surtout le scénario. On est dans une histoire mystérieuse, et on a envie de comprendre ce qu’il arrive au protagoniste principal, Lubin. De plus, on s’attache très rapidement à ce jeune homme, artiste désinvolte qui aime la vie. On partage son désarroi face à cette situation sur laquelle il n’a aucune prise, sur ses relations amicales et sentimentales qui se détériorent et surtout sur cette personnalité qui prend possession de son corps un jour sur deux et lui mène la vie dure. On a mal pour lui, on aimerait comprendre ce qui lui arrive. Plusieurs twists viendront marquer l’histoire, nous prenant totalement par surprise. On fermera ce livre bouleversé par cette fin douce-amère qui nous fend le cœur.
Cette BD est donc un véritable coup de cœur (je sais, je me répète), je vous conseille absolument de la lire : vous n’en ferez qu’une bouchée, ne pourrez pas vous arrêter avant la fin. Je suivrai de près cet auteur à l’avenir, car les deux ouvrages que j’ai pu lire de lui m’ont totalement conquise. Vous pouvez d’ailleurs retrouver ici ma chronique sur sa BD suivante, Le Patient.
Alors, vous allez vous plonger dans ce livre après avoir lu cette chronique ?
Vous qui l’avez déjà lu, partagez-vous mon coup de cœur ?
A très vite,
Mélissa
Titre : Ces jours qui disparaissent
Auteur : Timothé Le Boucher
Editeur : Glénat
Nombre de pages : 192 pages
Prix : 20,5€
Date de sortie : 2017
ISBN : 978-2344013328