Les yeux des ténèbres – Dean Koontz

Hello ! Aujourd’hui je vous présente le roman Les yeux des ténèbres de Dean Koontz, paru en 1981 et réédité cette année aux éditions Archipoche. Quand on te présente ce livre comme visionnaire de l’épidémie du Covid, que l’auteur aurait tout prédit dans ce thriller, tu te dis « ça peut être marrant à lire » – alors quand j’ai vu qu’Archipoche le réeditait et que je pouvais le demander dans le cadre de notre partenariat avec les éditions Archipel, j’ai sauté sur l’occasion. Qui plus est, j’ai toujours entendu du bien sur cet auteur (par Judith notamment, qui a déjà chroniqué certains de ses romans ici et ), cela me donnait encore plus envie ! Je remercie bien évidement Mylène pour l’envoi de cet e-book.

 

Quatrième de couverture

Un thriller prophétique

roman traduit de l’américain par Jacqueline Lenclud

Dans ce thriller paru en 1991, Dean Koontz imaginait, avec un incroyable sens de la prémonition, l’apparition, dans la ville chinoise de Wuhan, d’un virus à même de tuer en se propageant dans le monde entier par simple voie respiratoire… Son nom : le Wuhan-400.

Le roman prévoyait même la période où l’épidémie se propagerait : vers l’an 2020.

Les symptômes de ce micro-organisme viral, issus de l’arme biologique nommée Wuhan-400, ressemblent à s’y méprendre à ceux du coronavirus Covid-19– : vertiges, fièvres, courbatures, nausées…

Dans le monde entier, journalistes et bloggeurs ont relevé cette série incroyable de coïncidences avec l’épidémie actuelle qui a déjà affecté plus de 100 000 personnes et tué 4000 d’entre elles.

Épuisé depuis vingt ans, ce roman prémonitoire est réédité aux éditions de l’Archipel, éditeur de Dean Koontz. Vendu depuis sa parution, ce suspense aujourd’hui prophétique s’est vendu à 3 millions d’exemplaires dans le monde. Nul doute qu’il va sans aucun doute continuer à essaimer…

 

 

Mon avis

Comme vous  pouvez le voir, toute la promo de ce roman s’axe sur les similarités avec le Covid. En soit c’est normal, vu qu’il a clairement été réédité à cette occasion, et car les gens avaient envie de découvrir en quoi Dean Koontz avait pu être visionnaire. Je ne cache nullement que c’est aussi ce qui m’a donné envie de le lire. Je suis un mouton comme les autres par moment 😆

Donc vous lisez le résumé de l’éditeur (ou tous les autres qui circulent un peu en ce moment), tout est axé autour des similarités avec le Covid, vous êtes persuadé que cela va être central dans le roman. Sauf que…. dans tout le livre c’est environ 2 pages sur 336. C’est le dénouement final. Oui il y a des similarités, c’est notable, même si elles ne sont pas si énormes que ça (notamment le taux de mortalité de 100%, la contagion qui est bien plus forte et la mort qui survient en quelques heures). Le plus frappant est effectivement que le virus soit crée à Wuhan.

A noter qu’il existe deux versions de ce roman : dans l’édition publiée de 1981 à 2008, c’était les Soviets et non les Chinois qui avaient crée ce virus, dans le laboratoire de Gorki. Ce changement de lieu n’est donc pas opportuniste puisqu’il a été effectué il y a déjà 12 ans. (Merci à la critique de Val07 sur Babelio qui m’a fait découvrir cette anecdote).

Forcément en ayant lu cette accroche, on s’attend à l’omniprésence du virus dans le récit, alors qu’au final je l’ai trouvé anecdotique. Les yeux des ténèbres est un thriller somme toute classique, qui parle de l’histoire d’une mère face à la disparition et la mort de son fils un an auparavant dans un accident de bus. Tina Evans a bien avancé dans son deuil et commence à se reconstruire quand soudain des phénomènes surnaturels se manifestent, et la font douter sur la possibilité que son fils soit toujours en vie. Quand une organisation secrète commence à menacer sa vie, ses doutes s’accentuent et elle part à sa recherche.

Je vais être honnête avec vous, je me suis ennuyée pendant cette lecture, je n’ai pas du tout réussi à accrocher et j’ai eu énormément de mal à le finir. Ce qui est plutôt rare pour un thriller. Je n’arrivais pas à trouver d’intérêt dans cette histoire, car déjà, on se doute depuis le début que le fils de Tina n’est pas mort (on ne connait juste pas le mystère qui entoure l’accident de bus). De plus, j’ai trouvé le récit et les personnages assez caricaturaux et peu profond. Il faut aussi avouer que j’ai énormément de mal avec le paranormal, alors cet aspect du livre n’a vraiment pas aidé. Ce livre n’était malheureusement pas fait pour moi.

 

Etant donné toutes les éloges que j’ai entendu sur Dean Koontz, par des personnes ayant des goûts littéraires similaires aux miens, j’ose croire que ce roman n’est pas représentatif de son oeuvre, car il est tout de même assez ancien. Il faudra donc que j’en lise des plus récents pour me faire une idée plus juste sur le talent de cet auteur.

Même si je comprends tout à fait que ce roman ait beaucoup fait parler de lui au plus fort de l’épidémie, la part consacré au virus dans ce livre reste anecdotique. Vous risquez donc d’être déçu si c’est ce qui motive votre lecture. Si vous aimez les thrillers avec une dose de paranormal, il pourra peut-être vous plaire.

 

A très vite pour une nouvelle chronique,

Mélissa

 

5 commentaires sur “Les yeux des ténèbres – Dean Koontz

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  1. Je suis un très grand fan de Koontz depuis les années 80. Je me souviens encore parfaitement de livres de l’époque, qui m’ont marqué.
    Je n’ai aucun souvenir de celui-ci (pourtant j’ai tout lu)… C’est dire que c’est un livre mineur, à classer dans ses mauvais livres (il en a fait quelques uns).
    Sa dernière série est excellente (3 tomes déjà avec un personnage récurrent), vaut le détour, ou les bons anciens, plutôt que ce titre sorti pour des raisons marketing

    Aimé par 1 personne

    1. Je ne pense pas que ce soit un indispensable à lire. S’il n’y avait pas eu le Covid, ce roman serait probablement resté dans l’oubli. Les lecteurs assidus de Koontz te conseilleront probablement de te tourner vers des romans plus récents de cet auteur 🙂

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