Hello !
Aujourd’hui j’ai eu envie de partager avec vous un extrait du livre Autoportrait de l’auteur en coureur de fond de Haruki Murakami, mémoires que j’ai lu récemment (MA chronique sera disponible très bientôt)
Un extrait qui me parle beaucoup, et m’a par conséquent beaucoup touché et fait réfléchir lors de sa lecture.
C’était mon plan A. Un plan exaltant.
Dans la vraie vie, cela ne se déroule pas aussi facilement. À certains moments-clés de notre existence, quand nous sommes à la recherche d’une conclusion claire et nette, quand nous en avons absolument besoin, celui qui frappe à notre porte est le plus souvent porteur de mauvaises nouvelles. Je ne dirais pas « toujours », mais d’après mon expérience, je crois que les nouvelles tristes sont bien plus fréquentes que les autres. Le messager porte la main à sa casquette, prend un air malheureux, rien qui puisse changer le contenu de son message. Ce n’est pas la faute du messager. Inutile de l’accabler de reproches, de l’attraper par le col et de le secouer. Le pauvre messager se contente de faire consciencieusement le travail dont il est chargé. Qui le lui a commandé ? Notre vieille connaissance, la réalité.
Voilà pourquoi nous avons dû nous rabattre sur le plan B.
J’espère que vous avez apprécié cet extrait autant que moi, et qu’il vous donnera envie de lire cet ouvrage (si ce n’était pas encore le cas après avoir lu ma chronique 😉 )
À très vite pour de nouveaux partages de lectures,
Mélissa