Hello, je suis enfin de retour après une longue période d’absence, c’était un peu compliqué à gérer dernièrement du côté perso. Je vais essayer de nouveau publier à un rythme plus régulier, histoire que Judith se sente un peu moins seul à la barre de ce blog. Ce ne sont pourtant pas les lectures qui ont manqué, mais le temps et la possibilité d’écrire des articles sur mes lectures. Je reviens parmi vous aujourd’hui avec le roman Comment les pingouins ont sauvé Veronica, de Hazel Prior, publié aux éditions L’Archipel, que je remercie comme toujours pour l’envoi (et leur patience…). Un titre à rallonge bien intriguant !
Résumé de l’éditeur :
Le plus souvent, Veronica, 84 ans, passe ses journées à chercher où elle a mis ses lunettes, à ramasser les déchets sur la plage ou à aboyer des ordres à sa dame de compagnie, Eileen. Depuis peu, la vieille dame s’interroge : que faire d’utile durant les années qu’il lui reste et, surtout, à qui laisser sa fortune considérable ? Quand elle a soudain une illumination : et si elle mettait tout en œuvre pour sauver les pingouins d’Antarctique ? L’irruption dans sa vie de Patrick, un petit-fils disparu, orphelin à six ans après le suicide de sa mère, va tout changer. Comme deux animaux sauvages, ils vont devoir s’apprivoiser au milieu des icebergs.
Mon avis :
Ce roman de 480 pages fait partie de la nouvelle collection des éditions L’Archipel démarrée depuis début 2021 : Instants suspendus, des romans qui mettent du baume au cœur, qui nous emportent dans une bulle de douceur. C’est le premier roman que je lis de cette collection, qui on ne va pas se mentir, sort de mon périmètre de lecture habituel. Mais c’est une chose que j’apprécie de plus en plus récemment, de diversifier les genres de mes lectures et de rester ouverte d’esprit. Cela offre bien souvent d’agréables surprises. Effectivement, on ne nous a pas menti, on ressort de cette lecture le cœur un peu plus léger.
C’est doux, c’est frais, c’est agréable. Ça se lit vite et bien, on ne s’ennuie pas. Même si c’est une collection qui se veut feel-good, au départ la vie des deux protagonistes n’est pas très drôle, entre une grand-mère qui n’a pas connu son fils, et un petit-fils qui n’a pas connu son père. Des histoires de vie fortes qui marquent forcément à jamais les personnes.
Au début le personnage de Veronica semble froid et hautain, le cliché de la vieille bourgeoise qui se croit supérieure à tout le monde. Mais au fur et à mesure de l’histoire, on comprend mieux pourquoi elle est devenue comme cela, elle n’a pas toujours eu un cœur de pierre. Nous sommes plongés au travers de ses journaux intimes dans la vie d’une adolescente en pleine 2ème guerre mondiale. Tout comme son petit fils Patrick avec qui on les découvre, on est touché de pouvoir connaitre cette partie de sa vie et les mystères qui l’entourent.
Alors oui, ce n’est pas LE roman de l’année 2021, mais cela n’empêche de passer un très bon moment comme annoncé, l’autrice a une une plume fluide et alterne savamment le panachage des points de vue des personnages (Veronica, Patrick, et les articles du blog de Terry) pour dynamiser le récit, et nous faire rire parfois quand on lit des qui pro quo entre Veronica et son petit-fils.
Ce livre nous fait aussi remettre en cause les préjugés que nous pouvons avoir sur les gens : sur la grand-mère pet sec, mais aussi sur le jeune chômeur-fumeur de joint. Comme quoi il faut parfois oser dépasser les apparences pour apprendre à réellement connaitre les gens et leurs valeurs. Ils peuvent nous surprendre plus d’une fois avec leurs qualités, dons ou talents cachés. Comme tout bon media feel-good, le livre se finira sur un happy-end digne de ce nom, pas forcément le plus prévisible et ça c’est un point bonus.
Comme annoncé avec cette collection, c’est une lecture réconfortante, idéale à lire pour se détendre ou se remonter le moral après une mauvaise journée. On ne sent clairement pas passer les 480 pages. Si vous avez besoin d’un peu de légèreté dans votre vie, cette nouvelle collection sera probablement faite pour vous, et ce roman en sera une bonne mise en bouche.
À très vite pour une nouvelle chronique,
Mélissa
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