Un vrai crime d’artiste – Ngaio Marsh

Vous avez dit Cosy Mystery ? Alors on entame le tome 6 des aventures de Roderick Alleyn : Un vrai crime d’artiste de Ngaio Marsh publié aux éditions de l’Archipel ce mois-ci.

Résumé de l’éditeur

Comme à son habitude, Sonia Gluck s’allonge sur l’estrade et prend la pose.

Réunis dans l’atelier, les élèves d’Agatha Troy, célèbre peintre qui organise des séminaires où elle prodigue ses conseils, voient leur modèle agitée de soubresauts.

Avant de découvrir que la jeune femme a été poignardée dans le dos juste au niveau du cœur.

Qui donc a pu monter cette mise en scène macabre ? Et surtout, comment s’y est-on pris ? Une œuvre de magicien… D’artiste en tout cas !

Face à un tel crime, l’œil expert de l’inspecteur Roderick Alleyn, de Scotland Yard, s’impose !

Après les acteurs, voici les peintres ! Ngaio Marsh aime faire se rencontrer les artistes dans ses romans. Ici, nous avons l’inspecteur Alleyn artiste dans son domaine, le criminel (un excellent metteur en scène), et les peintres qui assistent à leur propre procès. On retrouve Alleyn avec grand plaisir dans ce sixième tome, l’inspecteur est un peu moins espiègle et beaucoup plus sérieux. Son acolyte Nigel Bathgate prend un peu moins de place dans l’intrigue pour peut-être laisser à l’inspecteur tout le loisir de plaire à sa presque conquête : Agatha Troy.

L’intrigue se met en place assez rapidement, le lecteur se range plutôt du côté du spectateur. En effet, l’autrice nous offre une pièce de théâtre bien ficelée. Les acteurs nous sont présentés dès les premières pages et on peut sentir la tension entre chaque protagoniste. Comme souvent, nous avons affaire au meurtre parfait, peu d’indices, des mobiles à foison, il est donc difficile de se faire une opinion avant d’arriver aux conclusion d’Alleyn. Ce tome est à mon sens charnière, on commence à voir l’homme derrière cet inspecteur souvent présomptueux et difficile à apprécier. Habituellement, le personnage de Nigel Bathgate permet de bien équilibrer ce caractère étrange mais ici il demeure effacé. Et pour cause, cela nous laisse le temps d’apprécier un peu plus Roderick Alleyn et de comprendre l’importance de son métier au sein de sa vie privée.

J’espère que le prochain roman nous apportera tout de même une dose de Nigel Bathgate et que l’on continuera à creuser la personnalité de l’inspecteur.

Un grand merci aux éditions de l’Archipel de nous permettre de suivre cette série bien trop sous-estimée en France !

Bonne lecture à tous,

Judith

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