La trilogie des Pionnières s’achève ce mois-ci avec la sortie du dernier tome aux éditions de l’Archipel ! Si vous voulez vous lancer dans la littérature d’évasion, c’est une lecture idéale. Entre la pluie du Lancashire et le soleil d’Australie, je crois que c’est tout à fait ce qu’il nous faut au mois de février !
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Résumé de l’éditeur
Lancashire, 1863. Veuve depuis peu, Hannah Firth fait ses adieux à son fils cadet qui part tenter sa chance en Australie. Elle se retrouve désormais seule en compagnie de son aîné et son odieuse belle-fille, qui la traite comme une domestique.
Nathaniel King a vu sa vie ruinée après un différend avec le fils de son propriétaire, qui lui voue désormais une haine tenace.
Quand Hannah parvient enfin à échapper au joug de sa bru, avec quelques pièces en poche et le rêve d’une vie meilleure, elle croise Nathaniel. A croire que la chance sourit enfin aux deux infortunés !
Mais leurs ennemis ont de l’argent et de puissant alliés. Et un but : les empêcher de profiter de leur fragile bonheur…
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Anna Jacobs a vraiment un don pour narrer le malheur des autres. Elle sait doser juste ce qu’il faut pour ne pas tomber dans le pathos larmoyant et nous faire bondir de chapitre en chapitre ! J’ai été happée dans la vie d’Hannah et Nathaniel d’un seul coup et j’ai vraiment eu du mal à en sortir. L’autrice travaille avec brio les différents personnages de ses romans, qu’ils soient importants ou secondaires. Elle arrive à nous donner envie d’en savoir plus sur le boulanger du coin et de sa famille rien qu’en nous décrivant l’odeur de son pain.
C’est avec une plume vive et rafraichissante que l’on suit tels des spectateurs de télénovelas les mésaventures des protagonistes que l’autrice met en scène. On s’attache à chacun d’entre eux, que cela soit Hannah, cette mère bafouée qui décide de prendre son destin en main ; Oliver ce jeune homme qui préfère fuir le domaine familiale et la violence qui y règne quitte à vivre tel un indigent ; Nathaniel qui enchaîne tuiles sur tuiles mais qui se relève à chaque fois ou encore Ginnie qui fuit un beau-père violent.
La violence justement, joue un rôle prépondérant dans les romans d’Anna Jacobs, elle dépeint des personnages rongés de l’intérieur dont les comportements n’ont plus rien d’humain. Et d’un autre côté, elle arrive à nous faire oublier cette face de l’humanité grâce à la détermination, à l’amour et à l’espoir que nourrissent les autres protagonistes de l’histoire.
Si vous n’avez pas encore testé la plume d’Anna Jacobs, je vous la recommande vivement ! Les Pionnières est une trilogie qui vaut le détour !
Si vous voulez en savoir plus sur les deux autres tomes, j’en parle par ici 🙂
Bonne lecture à tous,
Judith
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