Les racines du ciel – Romain Gary

Hello ! Pour cette journée bien embrumée je vous propose de voyager en Afrique à la rencontre d’un protecteur des éléphants, avec le roman Les Racines du ciel, de Romain Gary, publié en 1956, et qui a obtenu le prix Goncourt la même année. Pour beaucoup, ce livre est considéré comme un des premiers romans écologistes, et c’est ce qui m’a initialement intrigué.

Résumé de l’éditeur :

« La viande ! C’était l’aspiration la plus ancienne, la plus réelle, et la plus universelle de l’humanité. Il pensa à Morel et à ses éléphants et sourit amèrement. Pour l’homme blanc, l’éléphant avait été pendant longtemps uniquement de l’ivoire et pour l’homme noir, il était uniquement de la viande, la plus abondante quantité de viande qu’un coup heureux de sagaie empoisonnée pût lui procurer. L’idée de la « beauté » de l’éléphant, de la « noblesse » de l’éléphant, c’était une idée d’homme rassasié… »

Prix Goncourt 1956

Mon avis

J’avais envie d’aimer ce livre, car j’en avais entendu beaucoup de bien. Dans les milieux alternatifs, il est souvent cité comme « premier roman écolo ». A vrai dire, j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans. Les premiers chapitres étaient confus du fait de la multiplicité des personnages introduits (et dont on ne comprend parfois la petite utilité qu’à la fin). Pourtant je suis habituée à lire de la fantasy où niveau arbre généalogique on est bien servi !

Au fil des pages, j’ai un peu mieux compris qui était qui, et réussi à mieux me situer dans la temporalité, la lecture s’est un peu allégée.

Le personnage central, Morel, est un personnage entier, qui décide de défendre la nature au travers des éléphants. Il commence d’abord par une pétition, mais personne ne le prend au sérieux à part Minna, une jeune serveuse allemande au passé difficile. Ayant tenté la manière douce, il va ensuite prendre le maquis et s’attaquer à des personnes et des lieux, pour se faire entendre. Un précurseur de l’éco-terrorisme.

Dans son entreprise, d’autres personnes mal intentionnées vont s’associer à lui, on comprend vite que les éléphants leur importent peu. D’ailleurs personne n’arrive à croire que Morel fait ça uniquement pour les éléphants. Tout le monde est persuadé qu’il a un but politique, autant ses alliés que ses détracteurs.

Or il n’en est rien, Morel est un personnage entier. On verra en Minna son alter ego féminin, qui trouvera dans cette cause une catharsis.

Cette vision multi-facette de Morel, aux travers des différents personnages, est intéressante, car c’est effectivement un personnage qui peut sembler difficile à cerner tout le long du livre, tout comme Minna.

Le dénouement nous rappellera que ce duo est resté fidèle à ses principes tout du long. Les éléphants, par ce qu’ils représentent de la nature, ont toujours été le point central de leur lutte, sans arrière-pensée politique.

Pour conclure, je dirais que ce livre traine souvent en longueur, l’immersion est laborieuse même si la lecture s’améliore au fil des pages. C’était une lecture intéressante, mais j’ai tout de même eu un peu de mal à finir ce roman.

A très vite pour une nouvelle chronique,

Mélissa

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