Hello, aujourd’hui je chronique mon premier roman d’évasion. Et oui, j’ai osé sauter le pas, d’habitude c’est le domaine de Judith ! Le résumé a réussi à assez m’intriguer pour que je me lance. Je vous présente donc Perles de Lune de Di Morrisey, publié aux éditions Archipel. (que je remercie come toujours pour l’envoi du livre)
Résumé de l’éditeur
Sydney, de nos jours. Lily Barton vient de perdre sa mère. Dans un coffret, parmi des lettres et des photos, elle découvre un collier de perles orné d’un mystérieux pendentif ayant appartenu à son arrière-grand-mère Olivia.
Lily, qui ignore tout de ses origines et voudrait transmettre à sa fille l’histoire de leur famille, rejoint la côte occidentale de l’Australie, où elle met au jour le journal intime de son aïeule… Au fil de sa lecture, elle voit se dessiner un amour si profond et passionné que rien n’a pu le surpasser.
Perles de lune est l’histoire de cet amour qui triomphe de tous les obstacles. Jamais depuis Les oiseaux se cachent pour mourir, de Colleen McCullough, un roman n’avait célébré avec une telle force l’Australie, terre de tous les possibles.
Mon avis :
Je vais commencer ma chronique par un gros bémol qui m’a surprise. J’ai eu un gros souci sur la forme : Le roman commence à notre époque actuelle, avec Lily qui part à la recherche de ses origines et tombe sur le journal intime de son aïeule au cours de ses recherches. On s’attendrait donc à lire ce journal intime directement, puisque l’histoire est amenée ainsi. A partir de là, le roman nous plonge au début du XXème siècle, en plein essor de la pêche à la perle. Sauf que le roman est à la 3e personne, d’un point de vue omniscient. On est pas du tout en train de lire un journal intime. Ce manque de cohérence m’a grandement perturbé.
Parlons maintenant de l’intrigue. Etant donné l’introduction du roman qui nous présente Lily à la recherche de ses origines, je m’attendais à un roman d’aventure. Certes nous découvrons au fil des pages l’univers des maitres perliers en Australie. Une vie aventureuse, beaucoup de temps passé en mer, les dangers de la plongée et des tempêtes, les rencontres avec des esclavagistes, etc…
Toutefois cela est plutôt l’arrière-plan de l’histoire, le point central reste la relation entre Olivia et Tyndall, deux amants maudits, dont le destin semble indéfiniment jouer avec leurs sentiments.
Même si j’ai l’impression que c’est un bon roman d’évasion pour les amateurs du genre, ce type de lecture n’est définitivement pas pour moi comme je l’avais toujours pressenti.
A très vite pour une nouvelle chronique,
Mélissa
Donc ce n’est pas un roman d’évasion !
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