J’aimerais tant que tu sois là – Jodi Picoult

J’ai eu la chance ce mois-ci de redécouvrir la plume de Jodi Picoult grâce aux éditions Actes Sud et Babelio. Le nouveau roman de l’autrice a été publié au printemps 2023 sous le titre J’aimerais tant que tu sois là.

Résumé de l’éditeur

La vie de Diana est sur des rails : elle a le petit ami idéal et le job de ses rêves chez Sotheby’s. À bientôt trente ans, il ne lui manque plus que la bague au doigt, et elle est presque sûre que Finn va faire sa demande pendant leur escapade aux Galapagos. Mais réquisitionné à l’hôpital en ce début 2020, il doit rester à New York et insiste pour qu’elle profite de ce paradis sans lui. C’est donc à contrecoeur qu’elle part – et rien ne se passe comme prévu : bagage perdu, hôtel fermé, wi-fi inexistant, elle se retrouve coupée du monde et doit sortir de sa zone de confort. De rencontres en introspection, Diana pourrait bien réaliser que sa vie et son bonheur ne sont pas là où elle le croyait…

J’avais beaucoup aimé le style de l’autrice que j’avais pu découvrir dans Mille petits riens et j’avais hâte de me replonger à nouveau dans ses écrits. J’ai été assez étonnée par les premiers chapitres, j’ai eu du mal à retrouver cette plume qui me plaisait tant mais au bout d’une cinquantaine de pages j’ai totalement adhéré au rythme de l’intrigue et au style. À tel point que j’ai dévoré le roman en deux jours et que j’en redemande !

La première partie du roman dans laquelle on suit majoritairement la vie de Diana aux Galapagos est assez lente, l’autrice prend le temps de nous décrire les lieux et elle utilise également pas mal de retours en arrière afin de nous faire connaître Diana, son enfance et ce métier dans l’art qu’elle aime tant. Ces passages sont également coupés avec les nouvelles de son copain Finn qui est aux premières loges des prémices du Covid à New York. J’ai trouvé que cette correspondance à sens unique était compliqué à lire, le personnage de Finn décrit avec justesse ce qu’a dû subir le personnel soignant dans les hôpitaux en 2020 et il ne nous épargne rien. L’ignorance, la peur et finalement la résilience. Nous sommes en 2023, et pour moi cette partie du roman a fait ressurgir certaines choses et à mon sens il est peut être encore un peu trop tôt de parler de cette pandémie aussi naturellement dans un roman. Cela étant dit, si j’ai ressenti un certain malaise c’est aussi grâce à la plume de l’autrice qui a su alterner les passages paisibles aux Galapagos avec des passages plus tendus à New York. Je pense notamment que cette isolation insulaire est d’autant plus mise en avant par les nouvelles que reçoit Diana des États-Unis.

La seconde partie est plus rythmée et c’est là que Diana va commencer à repenser sa vie en se demandant tout simplement si cette vie millimétrée et prévisible est bien ce qui lui convient. Ici, l’autrice met en avant l’après pandémie et amène assez justement le sujet de la remise en question après avoir subit une épreuve traumatique.

Bien que la plume diffère quelque peu de ce que je connais de l’autrice, j’ai beaucoup aimé cette lecture et cela me conforte dans l’idée de découvrir d’autres de ses romans !

Un grand merci aux éditions Actes Sud et Babelio pour la découverte de cette nouveauté 🙂

Bonne lecture,

Judith

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