Je me suis laissée emporter par la vague de retours positifs sur le roman d’Ali Hazelwood, The Love Hypothesis et j’ai bien fait ! En commençant ce roman, je suis également sortie de ma zone de confort de lecture habituelle. La rom-com ce n’est pas mon genre mais pour le coup la plume d’Ali Hazelwood a très bien fonctionné sur moi. Et puis, par la même occasion cette lecture m’a permise de lire en VO, j’essaye de lire au moins un roman par mois en anglais histoire de ne pas trop perdre !
L’intrigue est simple, on suit la vie d’Olive, une jeune doctorante en biologie qui n’a jamais vraiment eu de chance en amour et qui finalement n’a pas le temps pour ça puisque son travail de chercheuse est déjà assez chronophage. Sa meilleure amie Anh jette son dévolu sur son ex mais reste hésitante et ne veut pas que cela puisse nuire à leur relation. Olive qui se fiche royalement de Jeremy, veut au contraire que son amie vive son histoire d’amour paisiblement et décide de le lui faire comprendre en embrassant le premier homme qui passe. Malheureusement pour elle, cet homme n’est pas n’importe qui c’est le directeur de recherches Adam Carlsen. Il est bien connu pour faire échouer ses élèves et il n’est pas le plus sociable des collègues.
Les 100 premières pages ont été un peu compliquées pour ma part, j’ai trouvé que l’intrigue prenait trop son temps et j’avais vraiment hâte que l’histoire démarre vraiment. On va dire que c’est le seul point négatif de ma lecture, j’ai dû trainer les pieds pendant quelques chapitres. Mais après avoir passé ce cap, j’ai littéralement dévoré le roman. J’ai beaucoup apprécié le personnage d’Olive, cette scientifique qui a mis sa vie privée de côté pour son avenir académique et qui n’a pas tellement foi en l’amour. Du moins, cette partie de sa vie lui semble si éloignée qu’elle effleure à peine l’idée de construire quelque chose. C’est un personnage drôle et touchant à la fois et on lui souhaite vraiment de trouver sa voie que ce soit sur le plan académique ou privé. Ce qui m’a également étonnée c’est le peu de personnages présents dans ce roman, on en fait vite le tour mais finalement ce n’est pas dérangeant et cela nous permet de nous immiscer plus facilement dans la vie de chacun d’entre-eux. J’ai bien sûr apprécié le fameux Dr. Carlsen, cette homme intelligent et quelque peu sur la réserve mais qui sait aussi faire preuve d’espièglerie lorsque c’est nécessaire. Le duo fonctionne vraiment très bien, on à l’impression qu’Olive fonce un peu tête baissée dans la vie et que de l’autre côté on a Carlsen qui s’amuse à la regarder s’échiner.
Dur, dur ne pas trop en dire sur l’intrigue ! Sachez que tout est assez prévisible tout le long de notre lecture mais l’autrice a une manière d’écrire intéressante. Elle est capable de nous amener vers une certaine conclusion mais fait aussi en sorte de nous faire languir. On sait ce qu’il va se passer mais malgré ça le suspense qui n’en est pas vraiment est juste insoutenable. Et je trouve que c’est ce jeu avec le lecteur qui fait la force de ce roman.
J’ai vraiment bien apprécié cette lecture et je pense lire Love on the brain de la même autrice d’ici cet été 🙂
♡ Qu’en avez-vous pensé ?
Bonne lecture,
Judith
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