Enfin, j’ai craqué (merci le podcast Le thé livresque) et j’ai lu mon tout premier V.E. Schwab : Gallant. J’ai préféré commencer ma découverte de cette autrice avec un roman unique dans le cas où je ne serai pas séduite par sa plume. Ai-je étais séduite ? Oh que oui, ce fut une bonne pioche !
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Résumé de l’éditeur
Toute petite, Olivia Prior a été déposée sur les marches de l’orphelinat où elle vit désormais. Incapable de parler, elle n’en sait pas moins se faire respecter des autres pensionnaires. De sa mère, il ne lui reste plus qu’un journal intime relié de cuir, plein de dessins étranges et marqué par la folie, dont les derniers mots sont : « Tu seras à l’abri tant que tu ne t’approcheras pas de Gallant. »
Mais la jeune fille ne rêve que d’une chose : avoir, un jour, une famille.
Alors, quand elle apprend que son oncle l’a enfin retrouvée et l’invite à venir vivre dans le domaine familial de Gallant, Olivia n’hésite pas une seule seconde. Sur place, elle ne trouve que deux domestiques et un cousin, Matthew – qui, de toute évidence, ne veut pas d’elle. Elle découvre surtout que son oncle est mort et enterré depuis plusieurs mois déjà… Elle remarque enfin que tous les habitants du manoir semblent éviter comme la peste le mur qui s’élève derrière la propriété, au milieu d’une nature luxuriante. Quel mal se dresse là, au fond de ce jardin niché au bout du monde ? Qu’est-il vraiment arrivé à la mère d’Olivia, toutes ces années plus tôt ?
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Il faut l’avouer j’ai eu un peu de mal avec les premières pages, je pense que je n’étais pas assez concentrée pour éponger les nombreuses pages de description du jardin de l’orphelinat où vit Olivia. Néanmoins, une fois ces quelques pages passées j’ai immédiatement réussi à me plonger dans ce superbe roman que nous offre V.E. Schwab. C’est une plume agréable, qui peut paraitre un peu compliquée pour certains, et qui s’engage sur le chemin de la description assez souvent. L’ambiance nous rappelle les romans gothiques, sombres et beaux à la fois. Les parties du journal de la mère d’Olivia qui sont retranscrites sont vraiment intéressantes et c’est sans compter les illustrations qui apportent un vrai plus à l’expérience de lecture.
Olivia, cette orpheline solitaire qui peut voir des goules errer dans son orphelinat va enfin pouvoir quitter cette vie de solitude et rencontrer une partie de sa famille. On s’attache très rapidement à cette jeune fille, qui évolue gracieusement sous les yeux indifférents des autres personnages et qui va partir à la recherche de son passé. J’ai apprécié que sa vie à l’orphelinat ne soit pas exploitée trop rapidement, cela m’a laissé le temps d’apprécier ce personnage et aussi de me mettre dans ses baskets. L’ambiance déjà assez sombre qui est mise en place au début du roman s’intensifie avec son arrivée au manoir Gallant. Personnellement, j’ai vécu ce roman en noir et blanc et c’est à ce moment là que je me suis dis que l’autrice avait un sacré talent de conteuse.
Dès qu’Olivia arrive dans sa famille, le roman prend immédiatement une autre tournure et on a l’impression de se retrouver dans un autre monde. Les goules sont toujours là, peut être même un peu plus présentes et son cousin n’est pas prêt de lui révéler les secrets de famille. Peu à peu elle va découvrir qui était sa mère, les raisons qui l’ont poussée à quitter la demeure familiale et dans un sens marcher dans ses pas. Elle va également comprendre d’où lui vient son don avec les esprits et comprendre qui était également son père.
C’est un vrai conte gothique qui traite de la recherche identitaire mais aussi de la question de l’autre monde, celui des ombres. J’ai beaucoup aimé cette lecture et bien évidemment je prévois de continuer sur ma lancée. Je ne sais pas encore quel roman commencer de cette autrice donc si jamais vous avez des recommandations, je suis preneuse 🙂
Bonne lecture à tous,
Judith
Il est dans la wish list. Adorant les romans gothiques, je vais me régaler 🙂
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