Sous la montagne de feu – Sarah Lark

Sarah Lark signe la fin d’une trilogie avec brio, Sous la montagne de feu le dernier roman qui nous embarque en Nouvelle-Zélande vient de sortir au mois de juillet aux Éditions de l’Archipel.

Résumé de l’éditeur

Nouvelle-Zélande, 1880. Aroha vit heureuse dans l’orphelinat que dirige sa mère Linda à Otaki, sur l’île du Nord. Jusqu’à ce jour de septembre où, à 14 ans, elle réchappe de peu à une catastrophe.

Pour l’aider à surmonter le traumatisme et le sentiment de culpabilité qui ne la quitte plus depuis, Linda décide de l’envoyer à Rata Station, la ferme où sa demi-soeur Carole élève des moutons.

Aroha y fait connaissance de ses cousins Robin, qui rêve de devenir acteur, et de sa soeur March, aussi enjouée qu’ambitieuse. Une amitié indéfectible va se nouer entre les adolescents, à ce moment charnière de leur vie où déjà il leur faut faire des choix.

Ces descendants des premiers colons sauront-ils, malgré les coups du sort, prendre leur destin en main pour se bâtir une vie meilleure ?

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Sarah Lark, c’est typiquement l’autrice que j’aime lire lorsque le beau temps pointe le bout de son nez ! On se plonge d’autant plus facilement dans ses écrits lointains lorsque le soleil réchauffe notre peau. La chaleur, un bon verre de thé glacé et il devient compliqué de lâcher ce pavé de 600 pages.

Cette saga a commencé en Allemagne, puis l’autrice nous a fait embarquer pour la Nouvelle-Zélande et un peu aussi pour l’Australie. Sous la montagne de feu signe la fin du voyage mais je compte sur l’autrice pour nous surprendre avec ses prochaines publications. Ce troisième et dernier tome nous permet d’apprendre à connaitre la nouvelle génération, ceux qui n’ont pas connu la guerre entre les colons et les maoris, ceux qui n’ont pas connu la faim et le manque de perspective d’avenir. La culture maorie est bien ancrée dans leur mode de vie, rare sont ceux qui ne parlent pas le maori et qui n’ont pas au moins un ancêtre parmi-eux. L’autrice met en scène cette troisième génération qui a moins besoin de lutter pour survivre et se faire entendre dans un pays marqué par la colonisation.

Aroha est la représentante parfaite de cette génération, elle aspire à une vie simple et veut continuer à créer le lien entre les maoris et les colons. Malheureusement, pour ceux qui ont déjà lu des romans de Sarah Lark, vous saurez qu’elle laisse rarement ses personnages se la couler douce au soleil. Aroha, va devoir lutter contre la malchance et les catastrophes naturelles dès son plus jeune âge et va également se battre contre elle-même. Heureusement, ses cousins seront là à chaque étape ainsi que ses nouveaux amis pour la soutenir et lui permettre de vivre la vie dont elle a toujours rêvé. C’est un personnage attachant que l’on prend plaisir à suivre, mais il faut avouer que j’ai eu un petit coup de coeur pour son oncle Robin. Ce jeune homme voué à reprendre l’exploitation familiale n’a qu’une envie : monter sur les planches. A mon sens, c’est le personnage qui nous surprend le plus de par son évolution. C’est une évolution lente et réaliste, rien de rocambolesque et cela donne d’autant plus d’authenticité à ce personnage.

Concernant l’intrigue, si vous voulez de l’action passez votre chemin. Sarah Lark nous offre une fresque qui se déroule sur plusieurs années et elle prend son temps pour développer la vie de ses personnages. C’est un rythme qui peut déranger, mais en ce qui me concerne j’ai trouvé que c’était tout à fait adapté à l’histoire qu’elle a décidé de développer. C’est une fin parfaite, la seule chose qui m’a dérangée c’est qu’il m’a fallu beaucoup de temps pour me remémorer le tome précédent et donc les liens de parenté entre tous les personnages. L’autrice ne lésine pas sur le nombre de personnages et cela peut rendre la lecture quelque peu compliquée !

Si vous appréciez les grands espaces, les voyages et tout de même un peu de romance, cette trilogie est faite pour vous !

Je remercie bien évidemment les éditions de l’Archipel pour cette découverte !

Bonne lecture à tous,

Judith

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