Résumé
Kim Melville est océanologue, elle parcourt le monde avec sa fille Lou et son équipe de chercheurs à la découverte de nouvelles espèces. Kim commence à travailler pour une filiale de Green Peace qui croit au retour d’une espèce préhistorique : le mégalodon. Mais son équipe n’est pas la seule à s’intéresser de près à cette découverte, un riche collectionneur et son homme de main ainsi qu’un grand groupe industriel (Carthago) veulent aussi leur part du gâteau…
Ce que j’en pense
Le premier volume est publié en 2007 chez Les Humanoïdes Associés et j’ai découvert cette BD il y a seulement quelques mois (mazette!)… Soyons honnêtes, avant même de savoir de quoi ça parlait j’ai immédiatement craqué sur la couverture du coffret qui contient les trois premiers tomes de la série. Passionnée par les fonds marins depuis toujours, je me suis dit qu’un de mes media préféré combiné avec du requin ça s’annonçait déjà bien !
Le coffret est composé de trois tomes :
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Le lagon de Fortuna
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L’Abysse Challenger
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Le monstre de Djibouti
En ce qui me concerne les titres sont plutôt alléchants et en m’y plongeant je n’ai pas du tout été déçue, bien au contraire.
Cette bande dessinée relie plusieurs mondes sur plusieurs plans. Le monde d’en-bas avec les abysses, les monstres géants ; et le monde d’en-haut qui possède lui aussi son lot de personnages étranges : le yéti, le tigre aux dents de sabre…. tout est réuni pour faire travailler notre imagination à travers ces légendes.
On retrouve également la dichotomie monde moderne et ancien monde qui nous permet de voyager de pages en pages. Il ne s’agit pas uniquement de voyages géographiques mais également de voyages dans le temps…On débute en 1993, puis on arrive au temps présent et on n’a de cesse de faire des retours en arrière (la préhistoire, les années 1940). On en prend plein les yeux sur tous les plans.
Cette alternance des plans suit également l’alternance des points de vue et des histoires, notamment celle de Kim Melville et de sa fille Lou, du président de Carthago, et d’Adome (Green Peace). Bien que l’ensemble est tout de même orienté pro-écologie, on laisse le choix au lecteur de se faire sa propre opinion.
On s’attache très rapidement aux personnages principaux (Kim, Lou et Donovan) mais j’ai une petite préférence pour Donovan qui est assez sombre dès le départ et dont on voit l’évolution tout au long des tomes suivants. Lou est le personnage phare malgré elle, mais elle ne prend pas beaucoup la parole dans les premiers tomes et je trouve que sa mère Kim est bien trop protectrice, ce qui ne nous laisse pas l’occasion d’en savoir plus sur sa fille. Bien évidemment, c’est un moyen de nous faire languir, parce que l’on sait que cette petite fille a quelque chose de spécial.
Le scénario est bien ficelé, le rythme nous tient en haleine et on ne s’ennuie pas !
La partie graphique est celle qui m’a le plus positivement étonnée, mettre en scène des fonds marins et surtout les rendre réels me semble assez compliqué… Mais pari réussi ! Les dialogues sont très peu présents sur ces planches, ce qui nous laisse tout le loisir d’explorer chaque recoins et d’en saisir les détails. Et on a la chance d’avoir beaucoup de doubles pages magnifiques, à l’instar des premières de couverture. D’une manière générale, on nous offre des planches très colorées et détaillées, c’est un vrai régal pour les yeux. Alors même si vous n’adhérez pas complètement au scénario (tout peut arriver), prenez le temps de contempler ces planches 🙂
Monstres préhistoriques marins, cités perdues, la nature Vs l’Homme et une enfant aux origines mystérieuses : c’est le cocktail idéal pour commencer cette saga et ne plus la lâcher.
Judith
Les chasseuses de livres 
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